Le rugby est un sport à part entière. Même s’il n’est pas aussi populaire que le foot, le rugby séduit des millions de personnes à travers le monde. D’ailleurs, certains pays pour préparer l’avenir n’hésitent pas à former les jeunes à ce sport.
La défaite de 53-28 du Kenya face à la Namibie samedi lors du match de qualification de la Coupe du monde de rugby 2019 en Afrique a laissé un goût amer. Ce résultat a donc permis à la Namibie de participer à la prochaine Coupe du monde qui se tiendra au Japon.
Le Kenya peut toujours obtenir son ticket
Par ailleurs, malgré cette défaite, le Kenya a toujours une chance d’obtenir son ticket pour le prochain Mondial de rugby. Les Kényans auront en effet la possibilité de participer au tournoi de repêchage en novembre en France. Ils vont affronter le Hong Kong, l’Allemagne et le Canada à cette occasion.
Le voyage au Japon en 2019 devrait être difficile. Il n’y a pas de honte à perdre contre la Namibie, dont la plupart des joueurs évoluent en Afrique du Sud. Mais même si elle est à un pas du Japon, il est clair que les normes du rugby sont encore faibles au Kenya.
Un projet nécessitant un investissement important
La vérité est que les Simbas pourraient ne pas se qualifier pour le Japon. La Fédération de Rugby du Kenya doit donc se concentrer sur la reconstruction de l’équipe pour la Coupe du monde de 2023. Lorsque les Kényans ont failli se qualifier pour le Mondial 2014, en battant les Namibiens, ils ont réalisé des matchs de qualité.
Le pays doit donc mettre en place un système approprié pour identifier les talents suffisamment tôt. Le Kenya a besoin d’un centre d’excellence. Il devrait également proposer de bons salaires aux joueurs. En effet, la préparation d’une équipe composée de jeunes de 15 ans est assez coûteuse.